Aza ndenge aza...euuuhh alors nga pe naza ndenge na za

Je ne peux même pas compter le nombre de fois où j’ai entendu cette phrase…

“Il est comme ça.” “Elle est comme ça.”

C’est bien beau, hein. C’est bien beau.

Mais pourquoi devrais-je toujours accepter certains comportements des autres et m’adapter à leur façon d’être, alors que si rarement j’entends : “Ah, tu es comme tu es. Il/elle doit t’accepter comme ça.”

Pourquoi est-ce que la compréhension semble toujours aller dans une seule direction ?

Ça commence avec des petites choses, hein.

Il ou elle n’est pas du genre à te faire signe ou à demander comment tu vas…

Je dois comprendre.

Untel ne tient pas ses promesses…

Je dois l’accepter.

Et moi alors ? Qui s’adapte à moi ? Qui prend en compte mes besoins ou mes demandes ?

Dans ce cas, nga pe na zala na nga ndenge naza, ou bien c’est comment ?

Parce que s’il n’y a qu’une seule personne qui s’adapte et qui accepte, c’est un déséquilibre qui se crée.

Et petit à petit, une frustration naît.

Et ça, ce n’est pas bon du tout — peu importe la nature de la relation : amicale, romantique, fraternelle ou familiale.

Alors soyons introspectifs.

Posons-nous les bonnes questions :

Est-ce que ndenge naza eza bien ?

Ma manière d’entretenir mes relations, est-elle saine ?

Est-ce que moi aussi, je fais des efforts ? Ou est-ce que c’est toujours l’autre qui en fait davantage ?

Parce que si nga naza ndenge naza et que ye pe aza ndenge aza…

Alors au final, mutu na mutu ako vanda na coin na ye, et la relation finit par se briser.

Relation e bebi.

Soyons un peu plus attentifs aux besoins de nos partenaires, frères et sœurs, ami·e·s, parents.

Cela ferait du bien.

Ça créerait un équilibre. Un équilibre ya kitokosss.

Et surtout… parlons-en.

Quand on se sent un peu délaissé·e, mettons des mots dessus.

Je sais, ce n’est pas toujours facile d’aborder certains sujets (je suis la première à fuirrrrrrrrrrrrrrr :-)),

mais cela nous éviterait de nous éloigner et de gâcher une belle relation.